More than Just Lines on a Map: Best Practices for U.S Bike Routes
Scorecard l'actualité de l'ESBF 0215
1. BÂLE BERNE GENÈVE LAUSANNE LUCERNE LUGANO SARGANS ST-GALL ZURICH AKAD École Supérieure spécialisée
en Banque et Finance SA
Nº
02*15SCORECARD Actualité de l’École Supérieure spécialisée
en Banque et Finance
AKAD École Supérieure spécialisée en Banque et Finance SA
est une entreprise de
Kalaidos Bildungsgruppe Schweiz
Centro di Studi Bancari
Fondation Vaudoise pour la Formation Bancaire
ISFB Institut Supérieur de Formation Bancaire
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RENCONTRE DES
ANCIENS ÉLÈVES À BAD RAGAZ
L’excellence
en pratique
EXCELLENCE: C’est sous cette devise que s’est te-
nue la rencontre des anciens élèves de l’ESBF, le
1er juin 2015 au Grand Resort Bad Ragaz. Werner
von Allmen, directeur du SWISS EXCELLENCE FO-
RUM, a tenu un impressionnant discours sur les
défis de notre époque. Il a notamment évoqué la
gestion des employés, qui représente le plus gros
potentiel d’une entreprise: un atout souvent lais-
sé en sommeil, qui doit être exploité. Par consé-
quent, la recherche de l’excellence ne devrait pas
être un vœu pieux, mais un objectif mis en œuvre
par les dirigeants au plus haut niveau, car c’est
le seul moyen de faire naître une identification à
l’entreprise perçue comme authentique par les
collaborateurs et, in fine, une source de motivation
intrinsèque. M. von Allmen a également abordé la
question de la charge croissante des cadres diri-
geants, qui doivent être joignables en permanence.
Comme le veut la tradition, l’événement s’est
achevé sur un copieux apéritif, qui a été l’occasion
d’échanges dynamiques entre étudiants et chargés
de cours.
RENCONTRE DES ANCIENS ÉLÈVES À LUCERNE
John Adams, Nick Taylor et le FATCA
La rencontre des anciens élèves, à l’hôtel Schweize-
rhof de Lucerne, avait été placée sous la devise
«L’ESBF joue les contrastes» par le directeur d’école
Heinz Schweizerhof. L’occasion d’échanger avec des
connaissances estudiantines, de rencontrer des pairs
dans une ambiance conviviale ou de suivre des expo-
sés passionnants sur des thèmes actuels. Les inter-
ventions étaient on ne peut plus conformes au mot
d’ordre de l’événement. Ainsi, dans la partie intitulée
«Le FATCA et les sous-vêtements», Claude Frosio, Exe-
cutive Director et Head of Wealth and Tax Planning à
la banque Vontobel, a expliqué en détails la teneur du
«Foreign Account Tax Compliance Act» (FATCA). Cet
ensemble de règles complexe, édicté en 2010 par les
Etats-Unis, vise à faire respecter autant que possible
l’assujettissement fiscal à tous les citoyens américains.
Cependant, la mise en œuvre conforme de ce texte
pose d’importants défis aux banques suisses, notam-
ment en termes de vérification de la situation fiscale
des personnes physiques. Lieu de naissance, séjour,
domicile, enregistrement auprès des autorités améri-
caines: les détails peuvent avoir des conséquences de
taille. Globalement, les Etats-Unis entendent combler
les lacunes législatives via le reporting FATCA. Claude
Frosio a brillamment mis en lumière une loi qui, d’ap-
parence insignifiante, a pourtant un fort impact, sur-
tout auprès des banques.
Ebru Klüver, gestionnaire des gammes de sous-vê-
tements pour homme à Migros, a quant à elle livré
devant une salle comble quelques astuces marketing
pour la commercialisation du textile, à la lumière des
marques du distributeur, John Adams et Nick Taylor.
Elle a expliqué l’importance des réseaux sociaux et
des différences culturelles dans le cadre de la mise
sur le marché d’un produit simple en apparence, pré-
sentant avec humour les conclusions d’une stratégie
marketing élaborée. Véritable réussite, la manifes-
tation s’est clôturée par des rencontres informelles
autour d’un savoureux buffet.
Le directeur de l’ESBF Heinz Schweizerhof converse
avec d’anciens étudiants.
TIRAGE AU SORT
Et les heureuses
gagnantes sont…
Cette année, les étudiants ont à nouveau
pu participer à un tirage au sort dans le
cadre de l’enquête, avec trois superbes prix
à la clé: un iPad, iPod Touch et un iPod
Nano. Alors que la chance n’avait pas souri
aux représentantes féminines des promo-
tions zurichoises en 2011 et 2013, cette
fois-ci le vent a tourné. Dans le cadre festif
d’un généreux repas, le chef d’entreprise
Daniel Amstutz a pu remettre les prix à
trois femmes ayant toutes suivi leur cursus
à Zurich. Merci de votre participation à
notre enquête et félicitations aux heureuses
gagnantes!
De gauche à droite: Cansu Haciabbasoglu (1er
prix, Credit Suisse,
ZH511); Dhurata Bytyqi (3e
prix, Banque cantonale zurichoise,
ZH411); Doris Arndt (2e
prix, Raiffeisen, ZH 510)
2. BÂLE BERNE GENÈVE LAUSANNE LUCERNE LUGANO SARGANS ST-GALL ZURICH AKAD École Supérieure spécialisée
en Banque et Finance SA
SCORECARD
SONDAGE QUALITATIF DE L’ASSOCIATION DES BANQUIERS
L’ESBF est largement conforme
aux exigences des étudiants
En tant qu’organisation responsable de l’ESBF,
l’Association suisse des banquiers (ASB) a réalisé
comme chaque année un sondage qualitatif auprès
des étudiants. Les résultats diffèrent peu de ceux
des années précédentes. Par ailleurs, 48% des parti-
cipants ont le niveau d’une école supérieure et 30%
ont obtenu une maturité professionnelle. Parmi les
personnes interrogées, 51% suivent une formation
avec des cours du soir, 25% avec des cours en jour-
née et 24% avec des cours l’après-midi et le soir.
Etudiants satisfaits des chargés de cours
Si la préparation personnelle au cours présentiel fait
l’objet d’une autocritique assez vive, les retours sur
la participation en cours sont bons. De manière gé-
nérale, le cours présentiel est considéré comme une
valeur ajoutée et les supports comme des aides. Les
étudiants jugent positive la préparation personnelle
et la satisfaction relative à leurs performances est
en hausse.
Les chargés de cours sont perçus comme com-
pétents sur le plan technique, ce qui se traduit
également par le recours à des exemples tirés de la
pratique associés aux contenus. Les compétences
méthodologiques des chargés de cours ont baissé,
mais demeurent suffisantes.
Importance des unités didactiques virtuelles
Les étudiants ont été interrogés sur la pondéra-
tion des prestations d’étude: si 92% d’entre eux
considèrent qu’elle est appropriée pour les tests
de vérification, 42% l’estiment trop faible pour les
unités didactiques virtuelles. La pondération est
jugée trop forte pour le rapport de compétences par
25% des participants et pour l’exercice de transfert
par 22% d’entre eux. Par conséquent, la direction de
l’école accordera l’année prochaine une plus forte
pondération aux unités didactiques virtuelles et
regroupera le rapport de compétences et l’exercice
de transfert.
Le concept didactique de l’ESBF est jugé de bonne
qualité et les étudiants pensent majoritairement que
le cursus leur permet d’acquérir les connaissances
les plus importantes. Il en va de même concernant
l’adéquation des exigences de l’ESBF envers les
étudiants.
Pour les participants, l’application des acquis au
quotidien est largement possible et le soutien par
les différents supérieurs hiérarchiques est jugé
suffisant.
Les résultats du sondage et les commentaires livrent
un précieux aperçu de l’opinion des étudiants et
permettent à l’ASB et à la direction de l’école de
jeter les bases d’un échange.
RECONNAISSANCE DU DIPLÔME DE L’ESBF POUR LE CERTIFICAT
Obtenir le certificat
avec le diplôme de l’ESBF
L’Ecole supérieure spécialisée en banque et
finance a demandé une procédure raccour-
cie pour la prise en compte de son diplôme
(informations à ce sujet dans la précédente
édition de Scorecard), requête qui a été ac-
ceptée par la Swiss Association for Quality
(SAQ). De cette manière, les examens passés
jusqu’à trois ans auparavant seront pris en
compte, permettant ainsi aux diplômés de
l’ESBF de ne passer que l’épreuve orale.
Une seule exception subsiste: dans le cas
du programme de certification «Clientèle
entreprises et institutionnelle», il sera en
outre nécessaire, pour décrocher le certificat,
de suivre une unité d’auto-formation sur le
thème «Impôt sur le bénéfice et impôt sur le
capital des personnes morales». Par ailleurs,
les candidats devront également obtenir une
note suffisante à l’online test. Les conditions
d’admission prévues par les bases norma-
tives sont cependant applicables aux quatre
programmes de certification. Actuellement,
les candidats doivent répondre aux exi-
gences suivantes:
1. Etre employé au sein d’un établissement
bancaire au moment de la soumission de
la demande;
2. Disposer d’un portefeuille de clients com-
plet ou partiel, ou travailler de manière
indépendante pour des clients et rester en
contact avec eux.
Plus d’informations sur:
www.akad.ch/Banking-Finance/
Weiterbildung-fuer-Banker/Zertifikats
studiengang-Kundenberater-in-Bank
SONDAGE AUPRÈS DES ANCIENS ÉTUDIANTS
Une base solide de développement – fort taux de recommandation
L’ESBF réalise régulièrement des sondages relatifs à l’uti-
lité de ses cursus auprès d’anciens étudiants ayant ache-
vé leur formation continue. Les questions portent sur le
développement et l’utilité pratique. Près de 400 anciens
étudiants ont participé au sondage 2015. Au total, 81%
des personnes interrogées sont convaincues par l’ap-
proche pratique des études à l’ESBF. Selon les étudiants,
les connaissances acquises peuvent être directement
mises en pratique. 82% des participants considèrent l’ES-
BF comme une bonne base de développement profession-
nel. Ainsi, l’obtention du diplôme d’économiste bancaire
ES s’est systématiquement accompagné d’une extension
du domaine de responsabilités. Dans de nombreux cas,
la formation à l’ESBF était en outre une condition pour
accéder aux activités demandées du front office ou pour
l’attribution de fonctions spécifiques. Au terme des études,
12% des participants étaient en mesure d’être nommés
cadres. De même que pour l’évaluation des conséquences
positives du cursus de l’ESBF, les statistiques du sondage
font état d’un taux de recommandation de 90%.
3. BÂLE BERNE GENÈVE LAUSANNE LUCERNE LUGANO SARGANS ST-GALL ZURICH AKAD École Supérieure spécialisée
en Banque et Finance SA
SCORECARD
AKAD École Supérieure spécialisée en Banque et Finance SA
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INTERVIEW DU DIRECTEUR DE L’AKAD EN SUISSE ROMANDE
Clin d’œil de Suisse romandeScorecard présente ponctuellement quelques représentants
de l’ESBF. Cette fois-ci, c’est Patrick Etter qui s’est prêté au
jeu: il nous explique quelles sont les principales difficultés
pour les étudiants et comment l’école parvient à se conformer
aux diverses exigences.
Depuis combien de temps exercez-vous la fonction de direc-
teur d’école de l’ESBF en Suisse romande?
J’ai repris la direction d’AKAD Banking+Finance à Lausanne
depuis le mois d’août 2008 et au mois de décembre 2012 celle
de notre site de Genève.
Quel a été votre parcours professionnel avant d’occuper ce
poste?
Mon parcours professionnel est, paraît-il, atypique. Après
mes études, j’ai débuté mon activité professionnelle dans la
grande distribution. Après plus de dix ans passés dans ce
secteur, j’ai repris la direction d’une entreprise à Lausanne
et ensuite à Genève. Fort de ces expériences, j’ai souhaité
m’orienter vers un domaine qui me tient à cœur: celui de la
formation. Après quelques mandats de formation, j’ai très
vite eu l’opportunité d’enseigner et de travailler pour l’AKAD.
Et depuis 2008 d’avoir la direction pour la Suisse romande
d’AKAD Business, AKAD Banking+Finance et depuis 2010 de
notre HES.
Comment les exigences des étudiants envers l’ESBF ont-
elles évolué au fil des années?
Il est difficile de répondre à cette question car depuis son
lancement en 2006 l’ESBF à fortement évolué. Les étudiants
qui constituent les classes ont également évolué. A titre
d’exemple, nous avions une moyenne d’âge de 30/35 ans lors
de la première volée de l’ESBF et actuellement cette moyenne
d’âge est d’environ 25 ans. De plus le contexte bancaire a lui
aussi évolué. Fondamentalement, les exigences restent iden-
tiques mais sont peut-être exprimées de manière différente.
Les étudiants recherchent une formation en lien avec leurs
objectifs professionnels. Il faut qu’elle puisse leur apporter
une réelle valeur ajoutée et qu’elle soit reconnue sur le mar-
ché du travail. Mais aussi un institut de formation qui soit
à même de les soutenir dans leur investissement et l’effort
qu’ils ont à réaliser tout au long de l’année académique, un
secrétariat efficient qui soit à même de répondre rapidement à
leurs requêtes et une direction d’école qui reste en tout temps
à leur écoute, qui tienne compte de leurs préoccupations et
intervienne si nécessaire.
Selon vous, quels sont les avantages d’une formation à l’ES-
BF, tant sur le fond que sur la forme?
Ce cursus de formation présente de multiples avantages. Si je
dois en citer quelques-uns, tout d’abord, l’ESBF offre à toutes
les personnes actives dans le domaine bancaire ou financier
la garantie d’avoir, à l’issue de leur cursus de formation, de
larges et solides connaissances du secteur. Ceci aussi bien
au niveau des matières dites techniques (placement, finan-
cement, planification financière, gestion de portefeuille, etc.)
que des domaines plus généraux (management, gestion de
projet, stratégie, etc.). Ensuite, le concept de formation pro-
posé est axé sur la pratique et, par conséquent, permet aux
étudiants de bien faire le lien entre la théorie et la pratique.
De plus, bon nombre de matières étudiées peuvent rapide-
ment être transférées sur la place de travail. Parmi les autres
avantages, je peux encore mentionner le système d’évaluation
mis en place qui offre aux étudiants la possibilité d’évaluer
leurs connaissances tout au long de l’année académique. Ils
peuvent ainsi mesurer les progrès réalisés et adapter leur
méthode de travail si besoin. L’échange et le partage d’expé-
riences avec des étudiants venant de divers horizons et éta-
blissement bancaires. Pour conclure, l’ESBF est une formation
évolutive qui s’adapte au fil du temps aussi bien aux besoins
des banques et de leurs collaborateurs que de l’évolution du
secteur bancaire.
Quelles principales exigences envers les chargés de cours
identifiez-vous dans le cadre de votre activité d’enseignant
à l’ESBF?
Mise à part de bonnes connaissances techniques et pra-
tiques qui sont indispensables, la principale aptitude que je
recherche chez un(e) chargé(e) de cours est la passion qui
l’anime à exercer cette activité et ses motivations à investir
du temps pour partager ses connaissances et expériences.
D’autre part, il faut également que le(a) chargé(e) de cours
soit convaincu(e) par la méthodologie de formation que nous
proposons et qu’il(elle) soit apte à se l’approprier. Nos char-
gé(e)s de cours sont nos ambassadeurs auprès de nos étu-
diants. De ce fait, ils(elles) doivent partager notre vision et les
valeurs propre à l’AKAD. Un autre élément auquel j’attache de
l’importance est la capacité à s’intégrer aux équipes qui sont
en place. En effet, ayant la chance de disposer de plusieurs
classes pour une même génération d’étudiants, il est déter-
minant d’une part que l’enseignement dispensé soit identique
pour tous et d’autre part que les chargé(e)s de cours puissent
collaborer, échanger et partager leurs expériences d’ensei-
gnement.
Selon vous, à quels défis majeurs les étudiants sont-ils
confrontés aujourd’hui?
Le domaine bancaire est confronté depuis plusieurs années
à de grand bouleversement et de multiples évolutions. Cela
a bien évidemment des répercussions sur les étudiants et par
conséquent sur les défis qu’ils doivent relever. Je peux obser-
ver que bon nombre d’étudiants mettent en avant que leur
métier est de plus en plus complexe et que l’attrait pour ce
dernier n’a plus l’image qu’il en avait. A mon sens, actuelle-
ment le plus grand défi pour les étudiants réside dans le fait
que chacun doit trouver le bon équilibre entre sa vie profes-
sionnelle, privée et estudiantine et qu’aucune ne soit péjorée
par rapport à l’autre. Cela demande de l’anticipation, de la
planification et de la rigueur dans son organisation.
Quel conseil donnez-vous aux étudiants pour la suite de
leur parcours?
Si je peux me permettre de donner un conseil, je pense que
le diplôme d’Economiste bancaire est une étape, certes im-
portante, mais qui ne doit pas être une finalité en soi. Pour
pouvoir continuer à être «attractif sur le marché» et se voir
offrir de nouvelles opportunités, il est primordial de continuer
à se former tout au long de son activité professionnelle. Il
est tout aussi capital de se fixer des objectifs et des priori-
tés clairs qui soient en adéquation avec les buts poursuivis.
Patrick Etter,
Directeur Suisse Romande
Faire preuve de flexibilité et prendre de manière positive les
changements qui peuvent survenir tout au long de sa carrière
professionnelle.
En tant que directeur, quelles sont vos activités préférées?
Je ne peux pas définir une activité préférée plus qu’une autre.
J’ai la chance d’avoir la responsabilité d’AKAD Banking+Fi-
nance pour la Suisse romande mais également de nos autres
instituts de formation tel qu’AKAD Business et de notre Haute
Ecole Spécialisée (Kalaidos HES). La gestion de ces différents
instituts de formation est passionnante et permet d’avoir une
multitude d’activités toutes plus intéressantes les unes que
les autres.
Que faites-vous durant votre temps libre? Avez-vous un
hobby?
Mon temps libre est essentiellement consacré à ma famille.
Autrement, c’est avec plaisir que je pratique du vélo, de la
marche ou du golf.