Carré de Soie - L'esprit des lieux en 10 caractères
Dossier C R D Dversion C M 1et19
1. PARTIE I
FICHE D’IDENTIFICATION DU TERRITOIRE
DE SAINT-YON
I Contexte géographique et démographique
A/ Données générales
Département : Essonne Arrondissement : Etampes Canton : Saint-Chéron
Nombre d’habitants : 887 (recensement INSEE 2008)
Eléments géographiques :
La commune de Saint-Yon est située
à l’Ouest du département de
l’Essonne, à une quarantaine de
kilomètres au Sud-Ouest de Paris, à
25 kilomètres d’Evry (préfecture de
l’Essonne), à une quinzaine de
kilomètres d’Etampes (sous-
préfecture) et à une dizaine de
kilomètres d’Arpajon (siège de la
Communauté de Communes de
l’Arpajonnais).
Les communes limitrophes sont : à
l’Ouest Breux-Jouy, au Nord-est
Breuillet, au Nord-Est Egly; à l’Est
Boissy-sous-Saint-Yon ; au Sud le
village de Saint-Sulpice-de-Favières.
Le territoire de Saint-Yon couvre
une superficie de 476 hectares (4,76
km²) et présente une densité de 188
habitants au km².
Carte de localisation de la commune de Saint-Yon
Saint-Yon est situé sur la première coupure naturelle au Sud de la capitale dans la région de l’Hurepoix.
La commune est délimitée sur sa partie Ouest par la Renarde, barrière naturelle qui la sépare des villages
limitrophes (Breuillet et Breux-Jouy). Malgré une structure urbaine éclatée en plusieurs hameaux sur le
territoire communal, l’habitat de Saint-Yon se localise essentiellement le long de la vallée de la Renarde,
site de grande valeur paysagère en partie classé.
Le site de Saint-Yon se caractérise par une colline, qui est le point culminant de la commune (140 m
d’altitude). De ce point haut, le territoire se décline suivant une pente principale (Est-Ouest) qui rejoint la
vallée de la Renarde sur les limites des communes voisines (Breuillet et Breux-Jouy).
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2. Occupation des sols :
Zone urbaine :
42,03 ha
= 8,83 %
Zone d’urbanisation future :
3,59 ha
= 0,75 %
Zone naturelle :
430,38 ha
= 90,41 %
dont
surface boisée : 142 ha
surface agricole : 209 ha
surface paysagée : 79 ha
Total = 476,00 ha
B/ La morphologie urbaine
L’espace urbanisé ne représente pas plus de 9% de la superficie totale du territoire communal. Saint-Yon
ne connaît qu’une zone d’urbanisation NAUH qui figure en « espace urbain existant » au S.D.L. et qui est
en continuité du bâti existant sur le hameau de Dampierre en zone UH. Sur cette parcelle de 3,59 ha, un
lotissement a été réalisé, il reste encore une potentialité pour quelques pavillons.
Dans le cadre de son engagement pour un développement soutenable, l’objectif de la municipalité est de
densifier le tissu urbain existant dans le hameau des Cosnardières qui est en zone UH, situé à proximité
des voies de communication et le plus proche de la gare de Breuillet. Un groupe de travail est en charge de
proposer une modification du POS actuel. Une des orientations envisagées serait de réduire de 800 à
600m² la surface minimale de terrain pour construire dans le cadre de lotissements.
Par ailleurs, une réflexion est menée pour débloquer une nouvelle zone NAUH. Celle-ci devrait permettre
de développer un habitat individuel (ou petit collectif) avec une certaine mixité sociale et un coût attractif
pour permettre aux jeunes couples de s’installer sur la commune. Le souhait de l’équipe municipale est de
limiter son étalement urbain, de préserver le caractère rural et le cadre de vie agréable du village.
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3. Morcellement en hameaux :
Le village de Saint-Yon se caractérise
principalement par une structure urbaine
récente, avec un aspect pavillonnaire
prédominant (plus de 60% des pavillons ont
été construits après 1975) Cependant, le
centre du village n’est pas délimité et le tissu
ancien ne présente pas une forme urbaine
continue et groupée, comparativement à
d’autres centres bourgs. La grande particularité
de la commune réside dans le morcellement de
son tissu urbain en huit hameaux (fruit de
l’histoire).
On considére, aujourd’hui, que le cœur du
village (centre bourg) se situe au niveau de
l’interface des hameaux « les Cézardières » et
« les Cosnardières » où sont implantés la
mairie, l’école, la salle des fêtes, le local
technique communal. C’est dans cette zone
que deux espaces publics de rencontre ont été
aménagés aux abords de la mairie, le premier
autour d’un lavoir et d’une fontaine chargée
d’histoire et le second est un groupement de
platanes sur une place paysagée.
Deux autres hameaux de moindre importance
sont néanmoins structurants dans le paysage.
Ce sont les hameaux de « Feugères » au Sud
et de « Dampierre » au Nord-Est. Les autres
hameaux sont : « le Village » (noyau
historique) situé sur le point culminant de la commune où sont implantés l’église, le cimetière, un
château et quelques habitations ; « Moret » situé au Nord/Est et « Launay » au Nord sur les limites
communales d’Egly et de Breuillet et « La Madeleine » au Nord-Est.
L’habitat :
Le bâti des constructions anciennes est constitué de pierres apparentes (meulières et autres) et le bâti
récent est composé de crépi. Les hameaux de la Madeleine, Moret, le Village et le Moulin de Breux
sont composés essentiellement d’habitats anciens et ont préservé le charme et le cachet d’un habitat en
pierres apparentes. Pour les autres hameaux, il y a une prédominance de l’habitat moderne.
Le village s’est fortement développé depuis 1973 (363 habitants en 1975 et 887 habitants en 2008). A
de rares exceptions, l’urbanisation s’est développée sur les hameaux de Feugères, le long de la RD82, et
de façon plus marquée et plus étendue sur Dampierre et les Cosnardières aux abords de la RD19.
Accessibilité et voies de communication :
Saint-Yon présente l’avantage d’être situé à quelques kilomètres de la RN20, axe qui traverse le
département et permet la liaison avec Etampes et Orléans au sud et Arpajon et Paris au Nord. Le village
est desservi par deux voies départementales, la RD 82 (axe Nord/Sud, Arpajon -Villeconin) qui traverse
les hameaux qui bordent la vallée de la Renarde, la RD19 (axe Ouest – Est), qui permet de relier la RN20
et la Francilienne (N104).
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4. Des transports en commun accessibles :
Les gares SNCF de Breuillet-Village et de Breuillet-Bruyères-le-Châtel, qui sont situées sur la ligne C du
RER, assurent la liaison Dourdan -Paris. La première est située à environ 1km par la RD19 ou par la sente
piétonne qui longe la RD19. L’autre est située à environ 500 m des hameaux de Launay et Moret. Une
ligne de bus assure plusieurs rotations par jour entre Saint-Sulpice-de-Favières et Saint-Chéron. Cette
ligne régulière est utilisée pour le transport des élèves au collège de Saint-Chéron.
C/ La situation démographique :
La commune de Saint-Yon a connu, à partir de 1970,
une forte croissance du nombre de ses habitants,
principalement sur une période de 15 années où la Population par sexe et âge
population a plus que doublé (363 habitants en 1975, 140
770 en 1990) soit un taux de variation annuel de + 120
5,22% nettement supérieur à celui du département (+
100
1,17%). Ce « boom » s’explique essentiellement par un
solde migratoire très fort. Cette nouvelle population Nombre
80
s’est installée dans des logements neufs, entraînant une 60
forte extension du parc de logements. En 2006, il y
40
avait 324 ménages sur la commune. Depuis 1990,
l’évolution de la population est plus modérée avec une 20
variation annuelle de + 0,9 % qui est sensiblement 0
similaire à celle observée dans l’ensemble du 0- 15- 30- 45- 60- 75- 90ans
département. En revanche, cette croissance est due aux 14ans 29ans 44ans 59ans 74ans 89ans et +
soldes naturel et migratoire (le premier doublant le
second). Cette évolution modérée s’explique Hom m es Fem m es
essentiellement par le petit nombre de parcelles
urbanisables. En 2006, il y avait 359 logements dont 18
résidences secondaires.
Evolution de la population
Evolution de la population
Evolution de la population
Evolution de l'habitat
Evolution de la population
1000 876
876
359 1000
1000 770 811 876
770 811
400 800 770 811 876
306 800
1000
Habitants
800 811
Habitants
271 504 770
Habitants
Logements
300 600
800
600 504
504
363
600 289 363
Habitants
199 363 504
200 142 400 289 363
400
400 289
600
107
400 289
200
200
100 200
0
200
00
0 0
868
75
282
090
99
0666
0
68 698
75 755
82 882
90190
99 9 9
19
99
191196
191197
19
0600
99
91
191 1
202
19
19119
19119
68
75
82
90
99
06
9
9
20 2
19
19
19
19
19
20
Habitants
Habitants
Habitants
Logements Habitants
Il est à noter l’importante progression à Saint-Yon de la classe d’âge 45/59 ans qui, depuis 1990, a
augmenté de près de 10 %. La population est certes plus âgée en 2006, mais reste néanmoins plus jeune
que la moyenne départementale. Il convient de rester particulièrement vigilant face au problème du
vieillissement de la population et à ses conséquences multiples (une réflexion est en cours pour maintenir
un certain flux migratoire de manière à maintenir un bon équilibre avec l’évolution naturelle).
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5. D/ Les espaces naturels, le patrimoine et les espaces de loisirs
Un environnement naturel et des paysages remarquables :
Saint-Yon bénéficie d’un environnement d’une grande richesse paysagère de qualité végétale importante.
Un patrimoine naturel diversifié constitue un atout considérable : une grande surface boisée, des zones
humides, une vallée, une plaine agricole ouverte, des zones de taillis et de friches très appréciées par la
faune sauvage.
Un milieu naturel étendu et préservé, une grande partie du territoire de la commune est reconnue
d’intérêt remarquable en Ile-de-France et entre dans l’inventaire des Zones Naturelles d’Intérêt
Ecologique, Faunistique et Floristique ( Z.N.I.E.F.F.). Deux Z.N.I.E.F.F intéressent le territoire
communal : la vallée de la Renarde qui est classée comme entité paysagère majeure pour son intérêt
floristique et la vallée de l’Orge comme entité paysagère importante pour son intérêt écologique et
faunistique.
Saint-Yon connaît un site classé et un site inscrit qui sont localisés dans la vallée de la Renarde. Ces sites
pittoresques recouvrent environ 2/3 du territoire communal et font l’objet d’une protection particulière
pour leur intérêt paysager exceptionnel.
La surface boisée couvre un peu moins d’un tiers de la superficie communale totale. La partie principale
est le massif boisé appelé « Bois de Baville » qui est situé au Sud-Est du village. Ces bois présentent une
valeur paysagère certaine, accentuée par le relief, et ont un rôle de protection des espèces animales et
végétales.
Les espaces paysagés et agricoles occupent une grande partie du territoire (60% environ de la surface
totale). Ces espaces de respiration assurent la transition entre les espaces boisés et les zones urbanisées. Le
secteur agricole, principalement consacré à la culture céréalière et fourragère est situé au Nord et à l’Est de
la commune. Il représente environ 45% du territoire communal.
Patrimoine, promenades et loisirs :
Saint-Yon est mis en valeur par quelques éléments et
cônes de vue remarquables. Un réseau important de
chemins de randonnée (GR1, CR ...) permet de parcourir
le territoire et de découvrir sa richesse patrimoniale.
Notons son église (détruite par la chute de son clocher en
1837 et qui a été reconstruite en 1862), qui semble
protéger la commune du haut de la colline boisée sur
laquelle elle est implantée; la ferme de la Madeleine
(ancienne léproserie médiévale du XVème dont les
bâtiments sont aujourd’hui réservés à usage d’habitation
et d’exploitation agricole ); le moulin de Dampière
(ancien moulin à eau situé à proximité du confluent de la
Renarde et de l’Orge), la porte de Bourdeaux (seul
vestige pittoresque des anciennes fortifications du village datant du XIIème siècle et qui ont aujourd’hui
disparues qui est située sur un chemin de grande randonnée (GR 1).
Sur le plan des équipements, il convient de relever une belle salle polyvalente dont la surface devrait être
doublée pour 2011, un petit terrain de sport très limité et un petit square avec terrain de pétanque. Il est
prévu, pendant la mandature, de réaliser un plateau sportif et un jardin public avec quelques jeux pour les
enfants à proximité de la mairie.
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6. II Le contexte socio-économique et administratif
A/ Les activités et les emplois
Malgré le caractère rural de la commune avec plus de 200 ha de terres cultivables, l’activité agricole
n’offre que peu d’emplois. Saint-Yon compte une exploitation purement agricole (culture de céréales) et
une ferme couplée à un centre équestre qui cultive essentiellement des produits pour la nourriture de ses
animaux. La qualité agronomique des terres est de catégorie plutôt moyenne, les parcelles sont d’une
taille raisonnable suite au remembrement de 1990.
Quelques données 2006 : 500 actifs (263 hommes et 237 femmes) dont 473 ont un emploi ; 66 emplois
seulement sur le territoire, ce qui marque une grande dépendance en matière d’emplois vis-à-vis des
communes et départements de la région parisienne et qui témoigne du caractère plutôt résidentiel de notre
village; 34 établissements actifs (14 commerces, réparation, industrie, 20 divers et services), 32
établissements de 1 à 9 salariés et 2 établissements de plus de 10 salariés. Notons la présence de 3
établissements, très prisés, qui proposent des salles de réception (de bonne classe), ce qui démontre
l’intérêt particulier pour le charme de notre village.
B/ La situation sociale
Le revenu net imposable moyen par foyer fiscal en 2006 était de 32 571€, supérieur à celui du
département de l’Essonne avec 26 656€. Le pourcentage de foyers fiscaux imposés représentait en 2006
79,6% contre 66,9% pour le département.
Le parc de logements de la commune est essentiellement constitué de maisons individuelles. La demande
pour s’installer sur la commune reste forte malgré la conjoncture actuellement difficile.
En 2006, il y avait 26 demandeurs
d’emploi connus sur la commune. Sur la Evolution des demandeurs d'emploi
période 2007-2008 on constate une
30
légère baisse avec une moyenne autour
25
de 20.
demandeur
20
Aujourd’hui, il y a 27 personnes à la
15
recherche d’un emploi, soit environ 10
5,4% de la population active de la 5
commune. 0
Cette augmentation est très certainement 2006 2007 2008 2009
liée à la conjoncture actuelle au niveau
national. total hommes femmmes
Ce taux est en-dessous de la moyenne
nationale et du département qui est de
l’ordre de 8%.
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7. Le CCAS (Centre Communal d’Action Sociale) de Saint-Yon est une commission paritaire composée
de 4 élus et 4 habitants. Son rôle essentiel est d’analyser les demandes ponctuelles des habitants qui
rencontrent des difficultés particulières et de proposer des solutions réalistes pour les soutenir (aide
financière, constitution de dossiers, orientation vers des structures adaptées : associations, organismes
spécialisés,...). Ce comité se réunit au moins 4 fois par an et à la demande en cas de besoin urgent.
Le soutien individualisé
Une attention particulière est portée aux personnes âgées, isolées ou à mobilité réduite. Un registre est
ouvert à la mairie où toute personne peut s’inscrire pour être visitée ou assistée en cas de problème
particulier (canicule, inondation, grand froid, tempête ...).
La mission Locale des Trois Vallées est un organisme intercommunal dont fait partie Saint-Yon. Sa
mission première concerne l’insertion des jeunes en difficultés. Il s’agit de les accueillir et de les
accompagner dans leur recherche d’emploi ou de formation (rédaction de lettre de motivation, curriculum
vitae, préparation à l’entretien d’embauche ...).
L’Association des 3 Vallées intervient sur notre commune pour aider les personnes en perte
d’autonomie dans leur vie quotidienne par de l’aide à domicile.
Une étude de faisabilité est en cours avec les communes de Breux-Jouy et Saint-Sulpice-de-Favières pour
la mutualisation d’un mini-bus qui permettrait de transporter les personnes âgées, seules, isolées, à
mobilité réduite en cas de besoin ou en groupe à un marché local ou dans un centre commercial.
C/ L’éducation
Sur le plan de l’éducation (école, petite enfance et enfance), il existe un regroupement pédagogique
(classes maternelles et primaires) entre les communes de Saint-Sulpice, Mauchamps et Saint-Yon. Nous
accueillons sur la commune les classes primaires et Saint-Sulpice accueille la maternelle.
Nous avons sur la commune une garderie pour les enfants de 3 à 6 ans. Depuis mai 2009, nous avons mis
en place le brossage des dents pour tous les enfants qui déjeunent à la cantine scolaire. Une intervenante
de l’UFSBD (Union Française pour la Santé Bucco-Dentaire) est venue informer les élèves sur l’hygiène
et l’importance du brossage des dents après chaque repas.
En début d’année scolaire nous avons distribué à tous les enfants un passeport avec les consignes de
bonne conduite et de sécurité à tenir dans le bus scolaire.
D/ L’administration locale
1/ La Communauté de communes de l’Arpajonnais
La commune de Saint-Yon a participé à la création de la Communauté de communes de l’Arpajonnais en
décembre 2002. Cette dernière regroupe 14 communes et 58000 habitants.
Compétences
Ses compétences s’étendent au développement économique (zones d’activités à créer et extensions de
zones d’activités économiques existantes), à l’emploi (favoriser l’emploi des jeunes en participant à la
Mission Locale, …), aux actions touristiques (promotion du territoire de l’Arpajonnais, adhésion à
l’Office du Tourisme de l’Arpajonnais), à l’aménagement de l’espace communautaire (schéma de
cohérence territoriale, aménagement rural, zones d’aménagement concerté à créer et extensions des zones
d’aménagement existantes, Plan Local de Déplacements, organisation des lignes de transport en commun,
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8. transport scolaire des enfants scolarisés dans les établissements scolaires publics du second degré), à la
voirie (située dans les zones d’activités existantes et à venir), à la politique du logement social
(programme local de l’habitat, opérations programmées d’amélioration de l’habitat, constitution de
réserves foncières, …), à l’aménagement sportif (bassin nautique de La Norville, bassin nautique de
Breuillet, équipements du Stade Louis Babin à La Norville,…) et culturel (Salon du Livre de Jeunesse à
Saint-Germain-lès-Arpajon, Champs de la Marionnette, Fête de la Science), à l’élimination et
valorisation des déchets, à la protection et mise en valeur de l’environnement, à la prévention
spécialisée, aux aires d’accueil des gens du voyage, aux actions en matière de petite enfance (gestion
et coordination des Relais d’Assistantes Maternelles, gestion des nouvelles structures d’accueil de la
petite enfance).
Planification
La Communauté de communes de l’Arpajonnais inscrit son action dans différents documents de
planification adoptés (plan local de déplacements et projet de territoire) ou en cours de validation par
l’Etat (programme local de l’habitat). Elle envisage d’élaborer un schéma de cohérence territoriale.
2/ La municipalité de Saint-Yon
Nombre d’agents :
4 titulaires
1 stagiaire
2,5 contractuels
Eléments financiers :
Compte Administratif 2008 (CA 2008) et Budget Prévisionnel (BP 2009) en euros (hors dépenses
d’ordre, dépenses imprévues et résultats apportés).
DEPENSES CA 2008 BP 2009
Charges de personnel 234 088 € 241 700 €
Charges à caractère général 230 340 € 469 131 €
Charges financières 2 346 € 2 030 €
Autres charges 42 770 € 45 000 €
Total dépenses de fonctionnement 509 544 757 861 €
Dépenses d'équipement 198 366 € 321 100 €
Remboursement d'emprunts 10 826 € 11 450 €
Total emplois d'investissement 209 192 332 550
TOTAL DEPENSES 718 736 1 090 411
RECETTES CA 2008 BP 2009
Impôts et taxes 433 562 € 408 240 €
Produits des services 36 673 € 37 300 €
Dotations et participations 161 786 € 160 000 €
Autres produits 2 729 € 2 500 €
Total recettes de fonctionnement 634 750 608 040
Emprunts 0
Fctva, subventions et ressources propres 54 340 € 228 134 €
Total ressources d'investissement 54 340 € 228 134 €
TOTAL RECETTES 689 090 836 174
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9. Compétences de la collectivité :
- Etat civil, affaires générales, organisation des élections, ...
- Espaces publics, environnement : création et gestion des espaces verts et publics, entretien des
chemins et de la voirie communale…
- Urbanisme et travaux : documents d’urbanisme, permis de construire, entretien du patrimoine
communal, …
- Education : construction, entretien et fonctionnement de l’école primaire et des annexes (cantine,
garderie, bibliothèque, salle informatique...), gestions des repas, …
- Cohésion sociale, solidarité, santé : CCAS (Centre Communal d’Action Sociale, aide aux
personnes âgées, soutien aux familles en difficultés, vigilance en période de canicule, de grand
froid, d’inondation, …), Téléthon…
- Sécurité, prévention : contrôle périodique des installations et mise à niveau, sensibilisation des
personnes aux règles de sécurité, actions de prévention dans les écoles, …
- Sécurité routière : entretien des routes communales et des accotements, amélioration de la
signalétique sur les points sensibles, ...
- Culture, animation et jeunesse : organisation des manifestations (culturelles, sportives,
festives...), soutien auprès des associations, Conseil municipal des enfants (CME)
- Sports : gestion et développement des équipements sportifs (salle polyvalente, aire de jeux,
école,...)
- Communication, information : bulletin municipal « Le Petit Bavard des Saint-Yonnais », Lettre
et Flash Infos distribués dans plus de 350 foyers, site Internet www.mairiedesaint-yon.fr en cours
d’évolution pour le rendre plus attractif, réunion publique de hameaux, …
Planification
La commune de Saint-Yon, dotée d’un plan d’occupation des sols (POS) révisé, a conduit une première
modification de ce document, permettant de densifier une parcelle du centre bourg. Elle entreprend une
deuxième modification diminuant la superficie minimale exigée pour construire dans le cadre d’une
opération d’ensemble. Elle envisage à moyen terme la transformation de son POS en plan local
d’urbanisme (PLU).
Le projet de mandature :
La nouvelle équipe municipale a pour volonté d’écrire une nouvelle page pour son village en préservant
sa ruralité et sa tranquillité, en développant sa convivialité, son identité et sa solidarité.
Les axes principaux de son engagement sont :
- favoriser la solidarité intergénérationnelle
- promouvoir un développement soutenable au sens large du terme
- développer la communication et la concertation avec les Saint-Yonnais
- dynamiser le centre bourg et développer les espaces de convivialité afin d’améliorer les échanges
entre les habitants des 8 hameaux du village
- renforcer la sécurité routière et assurer la sécurité des personnes et des biens
Notre équipe municipale est très volontaire pour réaliser ce plan d’actions en respectant les grands
principes du développement durable, ce qui motive l’initiative de mise en œuvre d’un agenda 21 local.
Pour répondre efficacement aux enjeux sociaux, environnementaux, ... une équipe projet dédiée est
constituée pour la formalisation et la mise en œuvre de cet agenda 21.
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10. PARTIE II
FICHE PRE-DIAGNOSTIC
de SAINT-YON
L’environnement constitue pour Saint-Yon un atout et un questionnement. Un atout, car la qualité de vie
(tranquillité, paysages, …) fonde souvent le socle de motivations de ses nouveaux habitants pour s’y
installer et, pour ses anciens habitants, d’y rester. La protection de l’environnement, au sens de la
sauvegarde des paysages et de la qualité de vie, est une préoccupation constante des équipes municipales
qui se sont succédées. Un questionnement, car un développement durable implique une réflexion globale
et nouvelle sur les politiques municipales et une réactivité transversale des équipes (élus et employés) qui
doit notamment avoir pour effet de mobiliser l’ensemble des acteurs du territoire (habitants, entreprises
individuelles,…). Cette fiche de pré-diagnostic s’articule autours des enjeux pour Saint-Yon (I), des
premières réponses apportées (II) et de la nécessité d’une meilleure transversalité et d’une mobilisation
accrue que pourrait apporter l’agenda 21 (III).
I Les enjeux pour Saint-Yon
Il est possible, mais cette partition n’est pas parfaite, de distinguer les enjeux relevant des problématiques
planétaires (les enjeux généraux), à considérer à Saint-Yon comme partout ailleurs, et les enjeux qui
s’inscrivent plus fortement dans un contexte local (les enjeux spécifiques) qui seront plus largement
développés.
A/ Les enjeux généraux
Les enjeux généraux sont largement explicités dans une littérature abondante. Retenons que le modèle
actuel n’est pas durable sur les plans environnementaux, économiques et sociaux : une consommation
excessive des ressources (notamment énergétiques) par une minorité de la population mondiale, une
répartition très inéquitable des richesses entre grandes régions internationales mais également au sein de
nombreux pays, une dégradation du milieu naturel (forêts, mers, …), une production excessive de
déchets, une dégradation du climat, …
Ce constat est aujourd’hui largement partagé au niveau mondial. En 1971, face à la surexploitation des
ressources naturelles liée à la croissance économique et démographique, le Club de Rome exhorte à une
réflexion sur le modèle économique occidental. En 1972, à Stockholm, la Conférence des Nations Unies
sur l’environnement humain fait émerger la notion d’éco-développement : il est nécessaire et possible
d’intégrer l’équité sociale et la prudence écologique dans les modèles de développement économique du
Nord et du Sud. En 1987, le terme de «sustainable development», traduit en français par « développement
durable », est officiellement défini dans le rapport Brundtland «Notre avenir à tous» : «Développement
qui répond aux besoins du présent, y compris à ceux des plus démunis, sans compromettre la
capacité des générations futures à répondre aux leurs». La conférence de Rio en 1992 tente de
mobiliser la planète sur ce sujet.
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11. B/ les enjeux spécifiques
Les enjeux plus spécifiques à Saint-Yon ou « locaux » résultent de la structuration de son urbanisation qui
ne favorise pas la cohésion sociale et des règles d’urbanisme à repenser en continuant à protéger les
espaces naturels.
1/Une structuration de l’urbanisation qui ne favorise pas la cohésion sociale
Saint-Yon se caractérise par l'absence d’une réelle centralité (centre de village). Bien que la commune
présente une structure urbaine récente et que l'habitat pavillonnaire à vocation résidentielle reste
prédominant, le tissu urbain est morcelé en huit hameaux. Cette structuration de l’urbanisation ne favorise
pas le lien social entre les habitants. En fait, les habitants sont souvent plus attirés par la tranquillité du
village que par sa vie sociale. Cette centralité et cette cohésion sociale sont d’autant plus difficiles à
conforter qu'aucun commerce n'est implanté sur la commune. Le seul restaurant « Les Césardières »
implanté sur la commune a fermé il y a trois ans ainsi que la discothèque « l'Atlantide » qui a fermé au
1er janvier de cette année. Par ailleurs, les hameaux de Moret et de l’Aunay sont situés à proximité du
centre commercial de Breuillet/Port Sud et s'intègrent donc moins facilement à la vie sociale du village.
Le projet de la municipalité est donc de créer un « esprit de village ».
La configuration de chacun des hameaux de la commune reflète une grande diversité. En effet, les
hameaux de la Madeleine, Moret, le Village, le Moulin de Breux et le Moulin de Dampierre sont
essentiellement composés d'habitats anciens, alors que l'habitat moderne prédomine dans les autres
hameaux. La promotion de règles d’urbanisme « durables » doit aussi valoriser ce bâti ancien.
Les hameaux présentent des caractéristiques variables au regard des voies de circulation et des transports
en commun. Les habitants de l’Aunay, de la route de Boissy (RD19) et certains riverains du RD82 sont
relativement proches des gares de Breuillet-Village ou de Breuillet-Bruyères-Le-Châtel. L’accès au
transport en commun (ligne C du RER) doit davantage être pris en compte dans la politique
d’urbanisation. Cet objectif est d’autant plus important que le faible nombre d'emplois localisés sur la
commune entraîne des déplacements pendulaires significatifs.
2/ Des règles d’urbanisme à repenser en continuant à protéger les espaces naturels et en
encourageant la diversité
Le coût élevé du foncier, la superficie minimale exigée pour la constructibilité d’un terrain (800m2) et le
type d’habitat quasi-uniforme (pavillons) limitent l’accès des jeunes au logement, la diversité sociale et
l’innovation architecturale. L’enjeu est d’assouplir ces contraintes tout en rendant ces
assouplissements « acceptables » par les habitants.
Le dynamisme démographique constaté entre 1975 et 1990 a permis au village de conforter sa vie sociale.
Toutefois, il a entraîné une consommation sensible des espaces. Actuellement, les possibilités de
constructions sont limitées alors que les besoins en logements notamment pour les jeunes du village ou
des jeunes couples ne sont pas satisfaits. Par ailleurs, le village est une des premières communes
marquant l’entrée dans le Sud-Essonne rural. La pression foncière est donc réelle car des espaces sont
disponibles. La consommation des espaces naturels par l’urbanisation doit donc être maîtrisée. Il
s’agit de concilier l’offre de logements supplémentaires, la protection des espaces naturels de
qualité et la limitation de la consommation de l’espace.
La qualité et la diversité des espaces naturels constituent un enjeu essentiel pour la commune de Saint-
Yon. Ce milieu naturel de qualité doit être protégé mais également valorisé. L’appropriation de ce
milieu naturel par le biais de l’éducation à l’environnement des jeunes et la promotion des loisirs,
qui s’appuient sur cette richesse naturelle, sont des enjeux significatifs.
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12. II Les premières solutions apportées
Pour limiter les effets de l’éclatement en hameaux du village, la municipalité a développé les liens
sociaux, culturels et festifs. Elle a également conduit des actions pour valoriser son environnement et
son territoire et s’intégrer dans un réseau permettant de mieux appréhender les enjeux du
développement durable.
A/ Encourager les liens sociaux, culturels et festifs
1/ Les animations
Suite à un engagement fort du Conseil municipal de développer un « esprit de village », plusieurs
manifestations festives et culturelles ont été créées ou développées : fête du village, carnaval, brocante,
nettoyage de printemps, Téléthon, exposition sur l'histoire de notre village, spectacles de contes, récitals
de piano ou encore projection de documentaires (...). Il s’agit d’encourager la connaissance et la
reconnaissance mutuelles, de valoriser le bénévolat et le partage, de développer le sentiment
d’appartenance à un village solidaire.
2/ Le Conseil municipal des enfants et l’école
L'élection du premier Conseil municipal des Enfants (CME) a eu lieu le 20 novembre 2008 (date de la
journée internationale des droits de l’enfant). Ce conseil est composé de 10 élus des trois communes qui
participent au regroupement pédagogique de « l'Ecole du Rail Perdu ». Le CME a été sollicité pour
différents sujets simplement festifs (carnaval,…) ou présentant un intérêt général (nettoyage de printemps
et chasse aux déchets, rédaction d’un article pour le journal municipal sur les bons gestes pour préserver
notre environnement, participation aux cérémonies du devoir de mémoire...). Le CME constitue un très
bon vecteur de communication et de mobilisation. Cette année est envisagée une sensibilisation au
handicap avec le concours de plusieurs Insituts Médico-Educatifs (IME) et le lancement d’une réflexion
sur le développement durable et l'environnement en parallèle avec les enseignantes (élaboration d’un
agenda 21 de l’Ecole).
Dans le cadre scolaire, la municipalité a organisé une journée de sensibilisation au tri sélectif des déchets
par le biais d’un jeu suivi, d’une exposition sur la valorisation des déchets.
3/ La communication
La mise en place d'un système de permanence téléphonique d’urgence à l'initiative de la mairie (le
maire et les adjoints assurent cette permanence par le biais d’un téléphone portable) contribue à réduire le
sentiment d'isolement des personnes âgées (particulièrement celles vivant seules), à soutenir les personnes
dépendantes et à assurer un sentiment de sécurité et de solidarité chez les habitants. Une réflexion est en
cours pour apporter un soutien individualisé en cas de circonstances exceptionnelles aux personnes les
plus vulnérables.
L’information en direction des habitants a été améliorée. Le support papier a été dédoublé : lettres ou
flash infos pour l’information ponctuelle et/ou urgente et un journal appelé « Le Petit Bavard » pour une
information plus développée sur la vie sociale du village (journal qui est, depuis mars 2008, en couleur et
dont la périodicité a été améliorée). Un site web complète cette information (une réflexion est en cours
pour améliorer son actualisation notamment pour les messages urgents - ex : sécurité civile).
4/ Les projets d’investissements
Dans la continuité du précédent mandat, les investissements significatifs seront situés à proximité de la
mairie afin de développer la vie sociale du village (rénovation du local technique, extension de la salle
polyvalente, création d’une aire de jeux, réfection de la rue des Cosnardières,…).
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13. B/ Préserver et valoriser son environnement et son territoire
Saint-Yon se caractérise par un milieu naturel de grande qualité. Plusieurs actions entreprises marquent
l’attachement de la municipalité à l’environnement. La maîtrise de l’urbanisation fait également l’objet
d’une première réflexion qui devrait se poursuivre.
1/ La préservation du milieu naturel
La préservation de l'eau, dans ses différentes dimensions, est ainsi une préoccupation : réduction des
deux tiers de la consommation des produits phytosanitaires par le service technique de la mairie ou encore
installation d’une citerne mobile qui permet de récupérer l'eau de source du lavoir (eau qui s'écoulait dans
les caniveaux) afin d'arroser les espaces verts et les massifs. Le projet d'installer un conteneur de
récupération d'eau de pluie au niveau du local technique de la commune est aussi envisagé.
Quelques actions ont été entreprises en matière de réduction et de tri des déchets (qui s’ajoutent à celles
mentionnées plus haut dans le cadre du Conseil municipal des enfants et de l’activité scolaire). Un
programme d'élagage a été réalisé cet hiver avec un objectif « zéro déchet ». Le bois de chauffage a été
récupéré et vendu en priorité aux seniors et au profit de la caisse des écoles. Les branchages résiduels ont
été broyés en petits copeaux et mis à disposition du service technique et des habitants pour servir de
paillis sur les massifs fleuris, au pied des arbustes et des arbres afin de maintenir l'humidité en réduisant
l'évaporation (économie d'eau). Cette matière réduit aussi la pousse des mauvaises herbes, ce qui évite le
recours à des désherbants chimiques et, enfin, il protège du froid.
Suite à l'engagement de la municipalité pour la prévention et le recyclage des déchets (signature de la
Charte élaborée par le Conseil général de l'Essonne), une opération « Stop-Pub » a été menée qui se
traduit par l'affichage, sur les boîtes aux lettres des habitations, d'un autocollant Stop-Pub. Plus de 24%
des foyers se sont engagés dans l'opération, ce qui permet d'économiser environ 3 tonnes de papier par an.
Par ailleurs, les actions du Syndicat Intercommunal de Collecte et de Traitement des Ordures Ménagères
(SICTOM) ont été soutenues, notamment l’information et la sensibilisation des habitants. Deux bornes
pour l'apport volontaire des papiers, journaux et magazines ainsi que pour l'apport du verre ont également
été installées dans ce cadre.
En complément, une réflexion est engagée sur la valorisation des chemins ruraux. Notons enfin dans le
cadre de l’éducation à l’environnement, une projection du film « Un jour sur terre » en coopération avec
la commune de Breux-Jouy.
2/ La maîtrise de l’urbanisation
La maîtrise de l’urbanisation implique pour Saint-Yon d’accueillir de nouveaux habitants tout en limitant
la consommation des espaces et en facilitant l’accès au RER C. Afin d’augmenter la densité de l’habitat,
le POS est en cours de modification. Il s’agit de diminuer pour les lotissements, dans un premier temps,
l’exigence d’une superficie minimale de terrain pour pouvoir construire (de 800 m2 par parcelle
actuellement à 600 m2 en moyenne). Des terrains plus petits pourraient bientôt être proposés aux jeunes
(400 m2). Dans le cadre du programme local de l’habitat de la Communauté de communes de
l’Arpajonnais, la commune de Saint-Yon s’est engagée sur l’objectif de la construction de 20 logements
dont 4 logements sociaux (PLAI), quelques logements en accession sociale (Pass foncier) et le reste en
logements en accession à prix modéré, ceci afin de favoriser la mixité sociale. Ces logements devront
intégrer pleinement les préoccupations environnementales (notamment l’implantation à proximité du
RER et des constructions HQE).
En matière de sensibilisation à l’environnement, notons la réalisation d’un numéro spécial du journal
municipal essentiellement axé sur l’éco-rénovation.
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14. C/ Intégrer Saint-Yon dans un réseau permettant de mieux appréhender les enjeux
Lors du précédent mandat, la commune de Saint-Yon a participé à la création de la Communauté de
communes de l’Arpajonnais (58000 habitants) permettant ainsi une meilleure appréhension des enjeux
d’aménagement du territoire et de développement économique.
L'enjeu du développement durable est susceptible de s'inscrire dans plusieurs documents de planification.
Le plan local de l’habitat (PLH), établi pour la période 2009-2015, a été voté en mars 2009 par le conseil
communautaire. Il est actuellement en cours de validation par les différentes instances administratives.
Les idées fortes développées dans le PLH sont:
- Une augmentation de la population (4% sur une période de 6 ans), ce qui correspond à 424
logements construits/an, associée à une densification de l’habitat
- Proposer des logements adaptés aux attentes des demandeurs : petits logements et logements
locatifs (privés et sociaux), logements en accession sociale
- Répondre aux attentes de l’Etat : augmentation du nombre de logements sociaux et de logements
répondant aux besoins des publics spécifiques (personnes âgées, personnes handicapées,
personnes défavorisées, gens du voyage).
A l'initiative du maire de Saint-Yon, la Communauté de communes de l'Arpajonnais s'est dotée d'une
Commission développement durable. Son action s'oriente vers la participation à l'agenda 21 du
département, la mutualisation des bonnes pratiques (entretien des espaces verts, opération stop-pub...) et à
l'établissement d'un diagnostic sur la politique de développement durable engagée par les différentes
municipalités.
Par ailleurs, Saint-Yon a réuni en mairie les différentes associations d’environnement de la Communauté
de communes de l’Arpajonnais pour un échange informel.
Trois élus du conseil municipal participent, en fonction des disponibilités, aux ateliers du Conseil général
de l’Essonne portant sur l’agenda 21 du département. Le présent diagnostic vise à établir un partenariat
avec le Conseil régional d’Ile-de-France dans la perspective d’un agenda 21 communal. Le maire de
Saint-Yon a été désigné par l’Association des Maires de France au Comité de bassin Seine-Normandie
(membre de la commission développement durable et coopération décentralisée).
Enfin, la commune est engagée depuis 2008 dans un processus de coopération décentralisée (partenariat
avec la commune de Dallah au Mali). Ce partenariat s'inscrit dans le cadre du dispositif de coopération
décentralisée entre le Conseil général de l'Essonne et le cercle de Douentza au Mali. La commune de
Breux-Jouy s'est associée au projet. Le Conseil municipal a voté une subvention annuelle de 300€. Ce
projet devrait porter sur un soutien pour l'équipement des établissements scolaires, l'aide à la scolarisation
des enfants de Dallah, des échanges entre écoles françaises et maliennes, la mise en place d'une politique
de développement durable notamment pour les secteurs de l'eau et du reboisement, ...
PREMIER BILAN
La mise en œuvre de ces actions constitue un progrès. Toutefois, ceux qui en sont à l’origine au sein de
l’équipe municipale souhaitent approfondir ce mouvement :
- en mobilisant plus largement en interne (l’ensemble des élus et le personnel communal) et en
associant davantage les habitants
- en programmant un plan d’actions hiérarchisées et transversales sur la base d’un diagnostic
partagé
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15. III Vers l’agenda 21
pour une meilleure mobilisation et programmation
La réflexion sur l’agenda 21 invite à définir les objectifs que la commune souhaite mettre en œuvre. Le
portage politique, administratif et citoyen devrait refléter la volonté d’un projet validé, porté et évalué
collectivement. La rigueur de la démarche doit être encouragée par un calendrier prévisionnel.
A/ Les objectifs
1/ Pour une meilleure mobilisation de la commune et des Saint-Yonnais
Répondre aux enjeux généraux et spécifiques (locaux) relevés dans la 1ère partie de ce document implique
une mobilisation plus globale et plus coordonnée. En effet, l’action actuelle repose sur quelques élus et,
selon les circonstances, d’autres élus, fonctionnaires territoriaux ou habitants apportant leur concours.
L’importance d’un développement durable pour la génération présente mais surtout pour les générations
futures ne fait plus débat au regard des risques encourus : réchauffement climatique, altération de la
biodiversité, diminution des ressources naturelles, augmentation des pollutions et dégradations diverses
de l'environnement.
Par ailleurs, l’objectif de cohésion sociale, qui est l’un des trois piliers du développement durable
(environnemental, économique et social), fait partie de notre tradition républicaine et constitue une
attente, des habitants à Saint-Yon comme ailleurs, face à une société marquée par l’individualisme et la
perte des repères.
Ce double constat doit permettre une mobilisation plus globale fondée sur un sentiment partagé de
l’urgence d’agir collectivement.
La rédaction de l’agenda 21 doit permettre la mobilisation de l’ensemble de l’équipe municipale.
Traditionnellement, les municipalités successives à Saint-Yon ont montré un certain intérêt à la protection
de l'environnement. En effet les espaces naturels sont la première richesse de notre commune et fonde son
attractivité : l'installation de nouveaux habitants dans la commune est souvent motivée par le cadre de vie.
Toutefois, le passage d’une politique sectorielle de protection de l’environnement à une relecture
complète de l’ensemble des politiques publiques sous le prisme du développement durable implique un
saut qualitatif. Le développement durable doit constituer, pour la municipalité, non une simple politique
publique sectorielle mais un axe pour définir et réorienter ses projets et ses actions.
La rédaction de l’agenda 21 doit permettre la mobilisation de l’ensemble du personnel communal.
Le personnel communal est mobilisé pour certaines actions. Il s’agit d’intensifier cette participation. En
effet, la réalisation effective de l’agenda 21 implique un soutien administratif et technique. Indirectement,
elle devrait conduire également à une valorisation des fonctions exercées et conforter le sentiment de
solidarité en partageant un projet auquel chacun peut apporter sa contribution.
Par ailleurs, l’amélioration de la participation à ce projet de société de la mairie dans sa globalité
doit faciliter la mobilisation de l’ensemble des Saint-Yonnaises et Saint-Yonnais. La mairie doit
promouvoir une certaine exemplarité pour être mobilisatrice. Cette participation des habitants implique
également une concertation renforcée.
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16. 2/Pour une meilleure programmation
La collectivité manifeste sa volonté d’orienter ses politiques publiques vers un développement durable et
d’élaborer pour ce faire un plan d'actions. La démarche agenda 21 / développement durable doit être un
réel outil stratégique. Face aux différentes problématiques soulevées, la municipalité souhaite conforter la
cohérence et la lisibilité des réponses apportées.
Depuis l'engagement du Conseil municipal dans une démarche « développement soutenable », la
commune a mis l'accent sur trois grands axes prioritaires :
- Sensibiliser au développement durable : impliquer les habitants dans la démarche, soutenir les
projets éducatifs relatifs au développement durable (ex : apprendre la protection des ressources naturelles
en évitant le gaspillage dès le plus jeune âge), développer une conscience éco-citoyenne
- Préserver et valoriser le cadre de vie : réduire les impacts environnementaux générés par les
déchets, soutenir la création et la valorisation des espaces paysagers, promouvoir une gestion durable des
ressources naturelles (ex : eau) et de l’urbanisation (limitation de la consommation des espaces)
- Renforcer les relations intergénérationnelles et développer la solidarité : faciliter le contact
entre les habitants et renforcer le lien social par l'organisation de manifestations culturelles, sportives et
de loisirs, renforcer la solidarité en direction des familles en grande difficulté et des enfants, mieux
répondre aux besoins des personnes âgées.
Au-delà de la protection et de la valorisation du milieu naturel, la municipalité actuelle souhaite continuer
à développer une approche plus transversale qui est celle du développement durable, conciliant à la fois le
pilier social (actions envers les personnes âgées, sensibilisation à la question du handicap, création du
Conseil municipal des enfants, valorisation du « vivre ensemble » à travers les manifestations culturelles
et festives, ...), économique (à travers l'action de la Communauté de communes) et environnemental
(éducation à l'environnement, mobilisation du service technique...). Cette redéfinition de l'action
municipale s'inscrit dans une logique de participation qui entraîne une amélioration des supports de
communication, un renforcement des échanges avec les Saint-Yonnais (« rencontre de hameau chez
l'habitant ») et une réactivité davantage affirmée (téléphone d'astreinte). Elle se manifeste également dans
un contexte spatial plus large afin de mieux appréhender les enjeux du territoire (Communauté de
communes) et penser le village de Saint-Yon comme un élément d'un tout solidaire au regard des enjeux
d'un développement soutenable (coopération décentralisée avec le village rural de Dallah au Mali).
B/ Un projet validé, porté et évalué collectivement
1/ L’équipe projet « noyau dur »
Le maire veille, en tant que porteur du projet, à la mobilisation de l'équipe et à la cohérence des actions.
Pour la formalisation de ce projet d'agenda 21 local et sa mise en oeuvre, il est aidé par Jean-Claude
LANGUILLAT, Adjoint au Maire, et Edith DEROUBAIX, Conseillère municipale. La taille réduite de la
commune implique souvent une confusion du portage politique et administratif du projet. L’équipe en
charge du projet est ainsi constituée :
- Partie technique et aménagement, Jean-Claude LANGUILLAT, Adjoint au Maire, délégué au
développement durable, à l’environnement et à la sécurité
- Partage et valorisation de l’espace public (protection de l’espace naturel, circulations douces,
habitat, ...), Edith DEROUBAIX, Conseillère municipale, déléguée au développement durable, à
l’environnement et l’habitat
- Sensibilisation au développement durable (éducation, culture, communication), Pascale
TRUCHOT, Conseillère municipale, déléguée à la culture et à la coopération décentralisée
- Cohésion sociale et santé (notamment solidarité intergénérationnelle), Marie-Christine RAYNAL,
Conseillère municipale, déléguée à la solidarité
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17. Une stagiaire (niveau Master II) a été recrutée pour le travail d'élaboration de la 1ère phase de la fiche de
cadrage méthodologique de la phase pré-diagnostic en vue de la formalisation de l'agenda 21. Elle est
placée auprès de M. Jean-Claude LANGUILLAT et de Mme Edith DEROUBAIX et reçoit l’aide des élus
ainsi que du personnel administratif qui assurent également et conjointement la mise en oeuvre des
projets.
2/ L’équipe exécutive
L’équipe exécutive est composée de l’équipe projet, du bureau municipal, de la secrétaire de mairie
et du responsable du service technique. Le développement durable est nécessairement l'affaire de
chaque élu. Le projet d'agenda 21 doit constituer le fil directeur de l'action municipale. Le projet
s'applique à tous les secteurs de compétences, chaque adjoint ayant vocation à le mettre en oeuvre
dans son domaine de compétences (patrimoine et aménagements, écoles et affaires sociales,
environnement et sécurité, animation et communication). Au delà, il doit permettre une véritable
mobilisation de l'ensemble de la municipalité.
3/ Le comité de pilotage (instance de validation et d’évaluation)
L’équipe exécutive, les partenaires institutionnels (Conseil régional, Conseil général, Communauté de
communes, communes voisines), les associations (Breuillet Nature, MCV...) et un représentant du monde
professionnel forment le comité de pilotage.
Les partenaires qui ont été contactés et/ou envisagés (liste indicative et non exhaustive) sont le Conseil
régional d’Ile de France M. MATHON, le Conseil général de l’Essonne, l’ARENE Ile-de-France,
l’ADEME Ile-de-France, le bureau d’études engagé pour le diagnostic, un agriculteur ou un artisan de la
commune, des experts en développement durable, la Commission extra-municipale développement
durable (habitants et élus), des associations, …
Afin d’évaluer l’efficacité de nos actions en terme d’économie de ressources, de protection de
l’environnement, de sensibilisation aux principes du développement durable, d’éducation, (...), des
indicateurs seront mis en place pour quantifier les économies réalisées et mesurer l’impact de notre
engagement (par exemple, comparatif sur la consommation d’eau, la consommation électrique, la
consommation de gaz, la réduction en tonnage du papier récupéré, la valorisation en volume de nos
déchets verts et bois d’élagage, la réduction du papier bureautique utilisé, la réduction des produits
phytosanitaires, ...).
4/ L’élaboration et la mise en œuvre collective et participative
Les premières actions conduites pour le développement durable et solidaire au sein de notre collectivité
ont été lancées avec la conviction que la municipalité devait démontrer une certaine exemplarité au
niveau du fonctionnement des services, administratif et technique. A titre d'exemple: économiser et
recycler le papier, réduire de 2/3 l'utilisation des produits phytosanitaires, promouvoir la réduction des
déchets et le tri sélectif / recyclage, réduire les consommations d'eau et d'électricité, communiquer les
bonnes pratiques, sensibiliser les scolaires (…). L'implication de la municipalité est un préalable car elle
doit donner du crédit à la sensibilisation.
La participation des habitants est sollicitée à deux niveaux. Les réunions de hameaux permettent de
recueillir des avis et propositions. La proximité encourage la participation du plus grand nombre. Une
Commission extra-municipale développement durable permet d'associer les personnes-ressources.
Afin d'avoir une stratégie participative et partagée, cette Commission est composée de 8 élus et 4
habitants. Dans cette perspective, la préparation de notre agenda 21 local sera conduite dans un esprit de
convergence réaliste entre les différents acteurs.
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18. C/ Calendrier prévisionnel de l’Agenda 21 local :
2009
- réalisation du pré diagnostic (avril-15 septembre)
- présentation officielle de la mise en place de l’agenda 21 devant le Conseil municipal et délibération
d’engagement: (mi-septembre)
- dépôt du dossier à la Région au titre de la première phase de la démarche (fin septembre)
- réunion de la commission extra-municipale développement durable (mi-octobre)
- installation de l’équipe exécutive (fin octobre)
- suivi diagnostic développement durable de la Communauté de communes (fin décembre)
- définition du premier plan d’actions prioritaires à réaliser (décembre)
- sensibilisation du personnel communal aux concepts du développement durable
2010
- validation du premier plan d’actions par l’équipe exécutive et la commission extramunicipale
(janvier)
- définition de la politique de concertation (mars)
- élaboration du cahier des charges du prestataire (mars)
- sélection du bureau d’études (juin)
- lancement officiel de l’agenda 21-fête du village (juin)
- installation du comité de pilotage (décembre)
2011
- rapport d’étape de la phase de diagnostic partagé (mars)
- rapport définitif de la phase de diagnostic partagé (juin)
- validation du rapport par l’équipe exécutive et la commission extra-municipale (septembre)
- validation du rapport par le comité de pilotage (septembre)
- dépôt du dossier de la phase 2 de l’Agenda 21 local à la Région (novembre)
2012
- communication des principaux résultats du diagnostic partagé, réunion des Saint-Yonnais à
l’occasion des vœux du Maire (janvier)
- rapport d’étape du plan d’actions pluriannuel (mars)
- validation du rapport du plan d’actions pluriannuel par le comité de pilotage (septembre)
Actions permanentes
1. renforcer la sensibilisation des élus et des personnels au développement durable (notamment
les bonnes pratiques), renforcer le niveau de formation et de compétence de chaque acteur,
promouvoir une dynamique interne, organiser des rencontres avec des acteurs « externes »
2. mobiliser la jeunesse par le biais du Conseil municipal des enfants et de l’école
3. mobiliser les St-Yonnais en développant une certaine exemplarité au niveau de la gestion
communale, en favorisant la concertation et sensibilisant aux enjeux du développement durable
4. poursuivre notre engagement dans le cadre d’un réseau, Charte pour la prévention des déchets
du Conseil général de l’Essonne, Commission développement durable Communauté de
communes, suivi de la phase 2 de l’agenda 21 piloté par le Conseil général de l’Essonne (fin
décembre)
5. Développer les processus de validation et d’évaluation
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