1.
ASSOCIATIONS
:
COMMUNIQUER
MIEUX
ET
PLUS
POUR
OBTENIR
DAVANTAGE
La
fin
de
l’année
est
l’occasion
pour
toutes
les
associations
faisant
appel
à
la
générosité
publique
de
communiquer
vis-‐à-‐vis
des
particuliers,
et
notamment
au
travers
des
avantages
fiscaux
que
procurent
les
dons,
et
les
adhésions.
Cette
communication
met
en
exergue
les
actions
menées
par
les
associations
qui
sollicitent
le
public.
Souvent
conseillées
par
des
agences
en
communication,
elles
axent
leurs
messages
de
manière
à
atteindre
leur
cible,
et
déclencher
ainsi
l’acte
de
donner.
De
plus
le
facteur
humain
accélère
la
générosité.
SI
les
grandes
associations
ou
fondations,
sont
organisées
de
ce
point
de
vue-‐là,
il
n’en
est
pas
de
même,
pour
celles
œuvrant
sur
le
plan
local
qu’il
soit
régional,
départemental
ou
communal.
Il
convient
dès
lors
de
trouver
les
arguments
afin
de
sensibiliser
les
dirigeants
de
ces
associations
à
prendre
des
initiatives
pour
mettre
en
valeur
les
associations
qu’ils
animent.
Quelques
points
sur
ce
plan
peuvent
être
évoqués.
Quatre
publics
principaux
sont
susceptibles
d’être
visés
par
la
communication
d’une
association
:
-‐ Les
membres
-‐ Les
partenaires
-‐ Les
banquiers
-‐ Les
collectivités
territoriales
Ils
ne
réclament
pas
les
mêmes
informations.
Les
membres
des
associations,
premiers
ambassadeurs
de
celles
–ci,
se
doivent
de
comprendre
le
fonctionnement
et
de
s’assurer
que
la
gouvernance
est
transparente.
Il
convient
alors
dans
le
rapport
d’activités
de
préciser
de
la
manière
la
plus
exhaustive,
mais
aussi
la
plus
simple,
les
actions,
leurs
résultats
et
les
impacts
de
gestion
et
financiers
en
résultant.
2. Le
membre
d’une
association
doit
percevoir
un
sentiment
d’utilité
dans
le
cadre
de
son
action
personnelle,
et
de
reconnaissance
des
animateurs
de
l’association
à
l’occasion
du
rapport
annuel.
Les
partenaires
–
les
mécènes
–
sont
des
personnes,
des
organisations,
des
entreprises
qu’il
faut
séduire.
L’art
pour
l’association
et
pour
ses
dirigeants,
sera
de
mettre
au
point
les
messages
que
leurs
interlocuteurs
seront
prêts
à
entendre
et
qui
permettront
le
passage
à
l’acte
du
soutien
financiers
des
actions
envisagées.
A
cet
égard,
l’association
aura
fait
préalablement
un
choix
de
ses
interlocuteurs
en
devinant
que
les
valeurs
portées
par
ces
derniers
sont
proches
de
celles
de
l’association
et
qu’un
intérêt
conjugué
peut
naitre.
Les
banquiers
font
commerce
de
l’argent
et
ont,
d’une
part
besoin
d’être
rassurés
sur
les
facteurs
de
pérennité
et
la
transparence
de
gestion,
d’autre
part
la
nécessité
d’être
les
meilleurs
acteurs
du
placement
des
excédents
de
trésorerie
des
associations.
Cette
ambivalence
oblige
les
associations
et
leurs
dirigeants,
à
présenter
des
documents
comptables
et
financiers
les
plus
exacts
et
complets
possibles.
L’expert-‐comptable
est,
sans
nul
doute,
le
meilleur
des
accompagnateurs
dans
ce
domaine.
La
présence
d’un
commissaire
aux
comptes
est
aussi
un
facteur
de
fiabilité.
Il
conviendra
que
le
rapport
d’activités
soit
accompagné
des
comptes
annuels
détaillés,
permettant
ainsi
un
dialogue
pertinent
avec
la
banque.
La
stabilité
de
l’équipe
dirigeante
donne
par
ailleurs
une
image
de
fiabilité.
Les
collectivités
territoriales
sont
sur
le
plan
local
des
pourvoyeurs
d’aides
dès
lors
que
l’action
des
associations
correspond
aux
objectifs
visés
par
les
instances
politiques
dirigeant
les
assemblées
locales.
Le
dialogue
se
construit
alors,
entre
l’association
et
la
collectivité,
sur
la
programmation
des
actions,
les
effets
attendus
et
les
moyens
de
mesures
possibles.
Cette
manière
de
procéder
se
rencontre
tant
pour
l’analyse
des
actions
passées,
que
pour
la
mise
en
perspective
de
celles
à
venir.
Quatre
interlocuteurs
principaux
potentiels,
quatre
manières
de
communiquer
différentes
!
C’est
l’enjeu
que
doit
aujourd’hui
s’approprier
les
associations
de
taille
modeste.
Il
leur
faut
«
professionnaliser
»
leur
démarche
de
communication,
notamment
au
travers
du
rapport
d’activités
annuel
et
du
rapport
financier.
3. Conseil
privilégié
des
entreprises,
l’expert-‐comptable
qui
a
l’habitude
de
cette
pratique,
peut
tout
à
fait
aider
les
associations
à
prendre
ce
virage.
Cela
s’opérera
d’autant
mieux
qu’un
membre
peut
être
bercé
par
ailleurs
par
le
fait
de
la
communication.
En
conclusion,
le
propos
est
d’indiquer,
que
la
communication
n’est
pas
le
privilège
des
grandes
institutions
associatives,
elle
peut
être
aussi
abordée
et
organisée
au
profit
des
plus
modestes.
Changer,
bouger
la
construction
et
la
présentation
du
rapport
d’activités
annuel
et
la
première
étape
sera
déjà
franchie
!
André-‐Paul
BAHUON
Philippe
MASSON
Associés
DIFFERENCE