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I. Présentation et rappel du projet
II.L’impact social
III.
   La Protection de la Clientèle
IV.Une possible crise de surendettement au
   Pérou ?
V. Recommandations
 Crise l’Andhra Pradesh: « le krach du microcrédit ».

 Smart campaign:
  «Aider l’industrie de la microfinance à conserver
  son caractère social tout en demeurant saine
  financièrement ».

 « Le Pérou aurait un risque relativement élevé de
  surendettement ».
   Etude menée par Responsability et le centre de microfinance de l’Université de
   Zurich en 2010.
Une Démarche terrain pour un projet multidimensionnel
                                                                               Risque d une crise de
Financement à taux préférentiel d’artisans
                                                                                surendettement
péruviens
                                                                               Rencontre avec les acteurs de la
 3000 € de microcrédits
                                                                              régulation du marché du microcrédit
 100 micro-entrepreneurs financés
 Prêt à un taux symbolique                                                          => Protection des
       aux IMF partenaires                                                                microentrepreneurs




                                             Les Routes du Développement au
                                                    Pérou et en Bolivie


                                                                                       Mise en place de l’étude
Formations                                                                             d’impact social
délivrées:
 Tenir un journal de caisse                                                    118 questionnaires remplis
 Détermination du prix                                                         Rencontre des artisans chez eux
 L’épargne et le crédit                                                         et sur leur lieu de travail
Caractéristiques       EDAPROSPO        CIAP               BANCO FIE

Statut                 ONG              Coopérative        Banque
Nombre                 4900             200                147 000
d’emprunteurs actifs

Prêt moyen             262$ par         1600$ par groupe   2842$
                       emprunteur
Notre collaboration    Prêt 1000euros   Prêt 2000euros     Aide sur la mise en
                                                           place d une étude
                                                           d’impact social
                                                           interne

Nombre de              19               74                 25
microemprunteurs
rencontrés
23 mars         24 avril          15 mai       Juin                   Juillet                           Aout



                                    Pérou                                                Bolivie

      EDAPROSPO                                  CIAP    FORMATION                       BANCO FIE




  LIMA                     PUNO             AYACUCHO    CHULUCANAS              La PAZ


                                            14
                           60                           10
  19                                        Micro                               25 microentrepreneurs
                           microentrepre                microentrepreneurs
  microentrepreneurs                        entrepren                           urbains
                           neurs                        urbains
                                            eurs
 Observations de 4 critères:
         L’entreprise (amélioration des revenus, gestion de l’entreprise, formalisation)
         La famille (habitat, scolarisation des enfants, santé, alimentation, répartition du
          budget)
         La communauté (liens sociaux)
         L’individu (estime de soi, vision du futur, indépendance, connaissance
          financières)



 Approche quantitative et qualitative
       Un questionnaire…
       …Base d’un entretien privilégié avec le micro-entrepreneur




 Traitement SPSS
118 microentrepreneurs interrogés, 11 groupes rencontrés


  MICROENTREPRENEURS            Coopérative   ONG     Banque       Total
          Urbains                   16         18       23          57
           Ruraux                   58          1        2          61
          Femmes                    67         17       13          97
          Hommes                     7          2       12          21
   N’ayant jamais reçu de
microcrédit ou depuis moins d       28         3          6         37
            un an

  Ayant reçu un microcrédit
                                    39        13         11         63
      entre 1 et 5 ans

   Ayant plus de 5 ans de
                                    5          3          8         16
        microcrédit
 Microcrédit essentiellement utilisé pour les
  matières premières et les outils de production.

 Effet neutre sur l’emploi de tierces personnes.

 La formalisation de l’entreprise est un signe de
  réussite et de bonne santé financière de
  l’entreprise.
 Premier microcrédit inférieur à 50 dollars: impact quasi
  inexistant souvent dû à une situation initiale difficile.

 Premier microcrédit entre 50 et 100 dollars: impact
  hétérogène en fonction de facteurs:
            géographiques
            éducatif
            d’environnement,
            de type d’activité
            de la personnalité du microentrepreneurs


 Premier microcrédit supérieur à 1000 dollars: impact
  positif aidé par une situation initiale stable.
 L’impact économique sur l’entreprise est plus
  important en milieu urbain qu’en milieu rural.
      économie rurale peu monétisée.
      Opportunités et clients plus nombreux en ville.
      Investissement initial plus élevé pour les ruraux (coûts de transports).


 Conclusion:
      Impact économique quasi nul pour les clients les plus pauvres.
      De nombreux facteurs (dont la formation) déterminent l’impact
      économique d’un microcrédit moyen.
      Le microcrédit est un levier pour les activités développées ayant une
      situation financière assez stable.
 1er poste d’amélioration du microcrédit.
 73,3% des microentrepreneurs disent avoir
  amélioré leur alimentation depuis leur premier
  microcrédit contre 38,5% pour ceux qui n’en
  n’ont jamais reçu.
 Amélioration plus qualitative.
 Impact moins visible en campagne.
 2ème poste d’amélioration du microcrédit
 52% micro-entrepreneurs ayant reçu un prêt depuis un
  an ou plus ont procédé à des améliorations au sein de
  leurs logements.
 50% de ces changement ont été financés par les
  revenus générés par l’entreprise et 33% directement
  par le microcrédit reçu.
 Les personnes ayant reçu un prêt pour leur activité
  seront plus susceptibles de financer leur logement
  grâce a un microcrédit.
 Préoccupation non prioritaire pour les microentrepreneurs:
        pas d’impact sur leur statut social.
        investissement dans le logement, mais très peu pour améliorer les
         toilettes ou la salubrité.


 Impact lié à :
        L’éducation
        Les traditions
        L’accessibilité aux soins


 Peu voir pas d’impact.
 74% des micro-entrepreneurs reconnaissent connaitre
  plus de monde depuis le 1er microcrédit.

 Une nouvelle vie sociale…

 …. qui ouvrent des nouvelles
  perspectives


 Dans les groupe solidaires cette dimension est très
  forte
 Pour 61,3% des micro-entrepreneurs le prêt est un
  moyen d’aller de l’avant et une opportunité pour
  améliorer sa vie.
   => Un meilleur futur est presque systématiquement évoqué surtout chez les plus jeunes



 Effet stimulant et psychologique du microcrédit qui
  apparait comme un moyen d’accéder à leurs rêves.

 les micro-entrepreneurs ont tendance à surestimer
  l’impact positif du microcrédit que ce soit sur des
  variables économiques comme sociales.
 83,6% des femmes disent se sentir plus indépendantes
  depuis qu’elles ont contracté leur premier microcrédit.

 Les améliorations:
    Responsabilités plus importantes.
    Temps hors de la maison.
    Indépendance d’action vis-à-vis du mari.


 Les femmes parlent plus facilement de l’impact social,
  tandis que les hommes se focalisent sur l’impact sur leur
  activité.
 Microcrédit Individuel : impact direct principalement
  économique (revenus, patrimoine , épargne…) qui peut
  conduire dans un second temps à un impact plus social
  (santé, éducation …) grâce à l’augmentation des revenus
  de la personne.
 Microcrédit solidaire: conséquences directes plus
  sociales. L’intégration dans le groupe ouvre de nouvelles
  perspectives.
            Crédit individuel                        Crédit solidaire

          BANCO FIE             EDAPROSPO                     CIAP
          Bénéfices             Reconnaissance                Vie sociale
          Epargne               Indépendance                  Indépendance
          Revenus               Connaissance
                                Connaissance
                                financière (junta)
   Eviter le surendettement
   Proposer une tarification transparente et responsable
   Pratiquer des méthodes de recouvrements appropriées
   Assurer un comportement éthique de la part du personnel
   Offrir des recours permettant la réparation des préjudices
   Garantir la confidentialité des données des clients


Qu’en est il sur le terrain?
 Confiance dans les agents de crédits:
    58,7% des microentrepreneurs s’adresseront à leur agent de
     crédit ou à un employé de l’IMF en cas de problème pour
     rembourser leurs crédits.

 Faible connaissance du fonctionnement des
  IMFs:
    53% sont incapables de nous citer le taux d’intérêt appliqué
     à leur crédit actuel ou reçu il y a deux ans.
    53% ne sont pas au courant des offres de crédit et autres
     services proposés par leur IMF.

 60% ne connaissent pas les procédures de réclamation
  en vigueur dans leur IMF.
 Processus de vérification avant l’octroie des microcrédits
  varie selon les moyens et les objectifs de l’IMF.
 Problème de communication sur les initiatives proposées
  aux microentrepreneurs (formations…)
 Problème de turnover du personnel des IMFs
 Manque considérable de connaissances financières
  basiques

 50% des microentrepreneurs qui ont la capacité
  d’épargner ont ouvert un compte d’épargne.
 Des réformes difficiles à mettre en place et
  coûteuses.
 Les micro-entrepreneurs sont mal informés ce qui
  limite les répercussions.
 Importance de la création d’un lien durable de
  confiance entre l’IMF et sa clientèle.
 Smart Campaign : un guide de bonne conduite
  mais difficile à mettre réellement en place.
 Manque de normes pour la protection des micro-
  entrepreneurs
 La Superintendencia: Supervision extra-situ et in-situ.

 Séparation microfinance et marché financier:
     Depuis 1997 le microcrédit constitue une catégorie a part …
     … mais il n existe pas d’instances de supervision spécifiques.


 Les bureaux de crédits publiques: les données ne sont pas
  mises a jour régulièrement

 Les dernières reformes
     une mini crise en 2010?
     SBSS: règle des « provisions pro cycliques »,
 Un système reconnu comme l’un des plus
  performants ...

    .....qui lui a permis d’être peu atteint par la crise
    internationale.

 Des disfonctionnements plus qualitatifs que
  quantitatifs, donc difficilement mesurables.

 Nécessité d’une meilleure distinction entre le
  marché de la microfinance et de la finance.
 La forte concurrence
     Taux de marges élevés qui encouragent
      le risque
         - Bolivie = 4%
         - Pérou = 6%
       Banques commerciales agressives
       Des lignes de crédit de plus en plus importantes
       Pénétration du marché
       Rapidité des procédures d’octroi de crédit

   Les crédits à la consommation
     Augmentation du niveau de vie: multiplication des cartes de paiements.
     Détournement de l’utilisation initiale du microcrédit
 Crise de 1999: assainissement du portefeuille des IMFs.

 Industrie de la microfinance intégrée (Infocred, transports de fonds)

 Une concurrence qui a fait baisser les taux d’intérêt et les taux de
  marge (des taux parmi les plus bas du monde).

 Banque plus conservatrice:
     Accès moins rapide aux crédits
     Difficultés pour obtenir des cartes de crédits
 Financement interne grâce à l’épargne nationale. Moins de diversité
  des acteurs en Bolivie ( Banques, Fond Financiers Privés et ONG)
  qu’au Pérou (Banques, Caisses rurales et municipales, PYMES,
  ONG…)

 Achats à crédit plus difficiles : nécessité d’épargner

 Système de réclamation pour les clients si pas de solutions trouvées
  par l’institution elle-même.
 Ils existe de nombreux disfonctionnements sur le marché
  péruvien principalement dus à la très forte concurrence.

 Si la Bolivie a su juguler cette concurrence, il semble qu’il y
  ai un véritable emballement du marché au Pérou.

 Inquiétude des acteurs que nous avons rencontrés.
 Avant l'octroi : sensibilisation
    Formation sur l'utilisation d'un crédit, son coût...
    Mise en garde sur les utilisations à visée non productives du crédit.
    Meilleure analyse du dossier du demandeur afin d'adapter au mieux le montant et le taux
     d'intérêt.

 Pendant l'utilisation du microcrédit : suivi du bon
  déroulement
    Formation sur la gestion de l'activité par I'IMF ou par organisme extérieur
    Processus de vérification d'utilisation du crédit
    Mise en place de mesures d'aide aux clients suite a un imprévu (maladie, décès, annulation de
     commande...) pour rééchelonner le remboursement

 Pour l'obtention d'un nouveau crédit : analyse des risques
  et des besoins
    Comment le micro-entrepreneur a-t il remboursé le crédit?
    Analyse des nouveaux besoins et si nécessaire réorientation vers un autre organisme (crédit à la
     consommation, ONG délivrant formations spécifiques...)
 Nécessité de rechercher des intérêts communs entre les
  différents acteurs (a l’exemple de la Bolivie) => Créer un
  socle de coopération.

 Coordination entre IMFs, organismes de formation, ONG
  et organismes indépendants comme microjusticia.

 Mise en place d'un centre           de   protection   des
  consommateurs du microcrédit.

 Redéfinition des objectifs de chaque type d‘IMFs et des
  méthodes à utiliser.
 Introduire systématiquement des « juntas », faciliter et
  proposer des comptes d’épargnes…

 Avantages recherchés:
    Faire face aux imprévus.
    Capacité à réinvestir.
    Financement interne des banques, comme en Bolivie.
    Amélioration du niveau de vie sur le long terme sans faire appel à
     trop de crédit à la consommation.
Fatoumata BABA et Laurence DOMINE
Association « Les Routes du Développement »

68 bis rue Jouffroy d’Abbans
75017 Paris
Tel: 0618105357 (Laurence DOMINE)
Tel: 0616057588 (Fatoumata BABA)
Email: lesroutesdudeveloppement@hotmail.fr

https://lesroutesdudeveloppementdotcom1.wordpress.com/

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Rapport d'étude - Impact social de la Micro-Finance

  • 1.
  • 2. I. Présentation et rappel du projet II.L’impact social III. La Protection de la Clientèle IV.Une possible crise de surendettement au Pérou ? V. Recommandations
  • 3.
  • 4.  Crise l’Andhra Pradesh: « le krach du microcrédit ».  Smart campaign: «Aider l’industrie de la microfinance à conserver son caractère social tout en demeurant saine financièrement ».  « Le Pérou aurait un risque relativement élevé de surendettement ». Etude menée par Responsability et le centre de microfinance de l’Université de Zurich en 2010.
  • 5. Une Démarche terrain pour un projet multidimensionnel  Risque d une crise de Financement à taux préférentiel d’artisans surendettement péruviens Rencontre avec les acteurs de la  3000 € de microcrédits régulation du marché du microcrédit  100 micro-entrepreneurs financés  Prêt à un taux symbolique => Protection des aux IMF partenaires microentrepreneurs Les Routes du Développement au Pérou et en Bolivie Mise en place de l’étude Formations d’impact social délivrées:  Tenir un journal de caisse  118 questionnaires remplis  Détermination du prix  Rencontre des artisans chez eux  L’épargne et le crédit et sur leur lieu de travail
  • 6. Caractéristiques EDAPROSPO CIAP BANCO FIE Statut ONG Coopérative Banque Nombre 4900 200 147 000 d’emprunteurs actifs Prêt moyen 262$ par 1600$ par groupe 2842$ emprunteur Notre collaboration Prêt 1000euros Prêt 2000euros Aide sur la mise en place d une étude d’impact social interne Nombre de 19 74 25 microemprunteurs rencontrés
  • 7. 23 mars 24 avril 15 mai Juin Juillet Aout Pérou Bolivie EDAPROSPO CIAP FORMATION BANCO FIE LIMA PUNO AYACUCHO CHULUCANAS La PAZ 14 60 10 19 Micro 25 microentrepreneurs microentrepre microentrepreneurs microentrepreneurs entrepren urbains neurs urbains eurs
  • 8.  Observations de 4 critères:  L’entreprise (amélioration des revenus, gestion de l’entreprise, formalisation)  La famille (habitat, scolarisation des enfants, santé, alimentation, répartition du budget)  La communauté (liens sociaux)  L’individu (estime de soi, vision du futur, indépendance, connaissance financières)  Approche quantitative et qualitative  Un questionnaire…  …Base d’un entretien privilégié avec le micro-entrepreneur  Traitement SPSS
  • 9. 118 microentrepreneurs interrogés, 11 groupes rencontrés MICROENTREPRENEURS Coopérative ONG Banque Total Urbains 16 18 23 57 Ruraux 58 1 2 61 Femmes 67 17 13 97 Hommes 7 2 12 21 N’ayant jamais reçu de microcrédit ou depuis moins d 28 3 6 37 un an Ayant reçu un microcrédit 39 13 11 63 entre 1 et 5 ans Ayant plus de 5 ans de 5 3 8 16 microcrédit
  • 10.
  • 11.  Microcrédit essentiellement utilisé pour les matières premières et les outils de production.  Effet neutre sur l’emploi de tierces personnes.  La formalisation de l’entreprise est un signe de réussite et de bonne santé financière de l’entreprise.
  • 12.  Premier microcrédit inférieur à 50 dollars: impact quasi inexistant souvent dû à une situation initiale difficile.  Premier microcrédit entre 50 et 100 dollars: impact hétérogène en fonction de facteurs:  géographiques  éducatif  d’environnement,  de type d’activité  de la personnalité du microentrepreneurs  Premier microcrédit supérieur à 1000 dollars: impact positif aidé par une situation initiale stable.
  • 13.  L’impact économique sur l’entreprise est plus important en milieu urbain qu’en milieu rural.  économie rurale peu monétisée.  Opportunités et clients plus nombreux en ville.  Investissement initial plus élevé pour les ruraux (coûts de transports).  Conclusion:  Impact économique quasi nul pour les clients les plus pauvres.  De nombreux facteurs (dont la formation) déterminent l’impact économique d’un microcrédit moyen.  Le microcrédit est un levier pour les activités développées ayant une situation financière assez stable.
  • 14.  1er poste d’amélioration du microcrédit.  73,3% des microentrepreneurs disent avoir amélioré leur alimentation depuis leur premier microcrédit contre 38,5% pour ceux qui n’en n’ont jamais reçu.  Amélioration plus qualitative.  Impact moins visible en campagne.
  • 15.  2ème poste d’amélioration du microcrédit  52% micro-entrepreneurs ayant reçu un prêt depuis un an ou plus ont procédé à des améliorations au sein de leurs logements.  50% de ces changement ont été financés par les revenus générés par l’entreprise et 33% directement par le microcrédit reçu.  Les personnes ayant reçu un prêt pour leur activité seront plus susceptibles de financer leur logement grâce a un microcrédit.
  • 16.  Préoccupation non prioritaire pour les microentrepreneurs:  pas d’impact sur leur statut social.  investissement dans le logement, mais très peu pour améliorer les toilettes ou la salubrité.  Impact lié à :  L’éducation  Les traditions  L’accessibilité aux soins  Peu voir pas d’impact.
  • 17.  74% des micro-entrepreneurs reconnaissent connaitre plus de monde depuis le 1er microcrédit.  Une nouvelle vie sociale…  …. qui ouvrent des nouvelles perspectives  Dans les groupe solidaires cette dimension est très forte
  • 18.  Pour 61,3% des micro-entrepreneurs le prêt est un moyen d’aller de l’avant et une opportunité pour améliorer sa vie. => Un meilleur futur est presque systématiquement évoqué surtout chez les plus jeunes  Effet stimulant et psychologique du microcrédit qui apparait comme un moyen d’accéder à leurs rêves.  les micro-entrepreneurs ont tendance à surestimer l’impact positif du microcrédit que ce soit sur des variables économiques comme sociales.
  • 19.  83,6% des femmes disent se sentir plus indépendantes depuis qu’elles ont contracté leur premier microcrédit.  Les améliorations:  Responsabilités plus importantes.  Temps hors de la maison.  Indépendance d’action vis-à-vis du mari.  Les femmes parlent plus facilement de l’impact social, tandis que les hommes se focalisent sur l’impact sur leur activité.
  • 20.  Microcrédit Individuel : impact direct principalement économique (revenus, patrimoine , épargne…) qui peut conduire dans un second temps à un impact plus social (santé, éducation …) grâce à l’augmentation des revenus de la personne.  Microcrédit solidaire: conséquences directes plus sociales. L’intégration dans le groupe ouvre de nouvelles perspectives. Crédit individuel Crédit solidaire BANCO FIE EDAPROSPO CIAP Bénéfices Reconnaissance Vie sociale Epargne Indépendance Indépendance Revenus Connaissance Connaissance financière (junta)
  • 21.
  • 22. Eviter le surendettement  Proposer une tarification transparente et responsable  Pratiquer des méthodes de recouvrements appropriées  Assurer un comportement éthique de la part du personnel  Offrir des recours permettant la réparation des préjudices  Garantir la confidentialité des données des clients Qu’en est il sur le terrain?
  • 23.  Confiance dans les agents de crédits:  58,7% des microentrepreneurs s’adresseront à leur agent de crédit ou à un employé de l’IMF en cas de problème pour rembourser leurs crédits.  Faible connaissance du fonctionnement des IMFs:  53% sont incapables de nous citer le taux d’intérêt appliqué à leur crédit actuel ou reçu il y a deux ans.  53% ne sont pas au courant des offres de crédit et autres services proposés par leur IMF.  60% ne connaissent pas les procédures de réclamation en vigueur dans leur IMF.
  • 24.  Processus de vérification avant l’octroie des microcrédits varie selon les moyens et les objectifs de l’IMF.  Problème de communication sur les initiatives proposées aux microentrepreneurs (formations…)  Problème de turnover du personnel des IMFs
  • 25.  Manque considérable de connaissances financières basiques  50% des microentrepreneurs qui ont la capacité d’épargner ont ouvert un compte d’épargne.
  • 26.  Des réformes difficiles à mettre en place et coûteuses.  Les micro-entrepreneurs sont mal informés ce qui limite les répercussions.  Importance de la création d’un lien durable de confiance entre l’IMF et sa clientèle.  Smart Campaign : un guide de bonne conduite mais difficile à mettre réellement en place.  Manque de normes pour la protection des micro- entrepreneurs
  • 27.
  • 28.  La Superintendencia: Supervision extra-situ et in-situ.  Séparation microfinance et marché financier:  Depuis 1997 le microcrédit constitue une catégorie a part …  … mais il n existe pas d’instances de supervision spécifiques.  Les bureaux de crédits publiques: les données ne sont pas mises a jour régulièrement  Les dernières reformes  une mini crise en 2010?  SBSS: règle des « provisions pro cycliques »,
  • 29.  Un système reconnu comme l’un des plus performants ...  .....qui lui a permis d’être peu atteint par la crise internationale.  Des disfonctionnements plus qualitatifs que quantitatifs, donc difficilement mesurables.  Nécessité d’une meilleure distinction entre le marché de la microfinance et de la finance.
  • 30.  La forte concurrence  Taux de marges élevés qui encouragent le risque - Bolivie = 4% - Pérou = 6%  Banques commerciales agressives  Des lignes de crédit de plus en plus importantes  Pénétration du marché  Rapidité des procédures d’octroi de crédit  Les crédits à la consommation  Augmentation du niveau de vie: multiplication des cartes de paiements.  Détournement de l’utilisation initiale du microcrédit
  • 31.  Crise de 1999: assainissement du portefeuille des IMFs.  Industrie de la microfinance intégrée (Infocred, transports de fonds)  Une concurrence qui a fait baisser les taux d’intérêt et les taux de marge (des taux parmi les plus bas du monde).  Banque plus conservatrice:  Accès moins rapide aux crédits  Difficultés pour obtenir des cartes de crédits
  • 32.  Financement interne grâce à l’épargne nationale. Moins de diversité des acteurs en Bolivie ( Banques, Fond Financiers Privés et ONG) qu’au Pérou (Banques, Caisses rurales et municipales, PYMES, ONG…)  Achats à crédit plus difficiles : nécessité d’épargner  Système de réclamation pour les clients si pas de solutions trouvées par l’institution elle-même.
  • 33.  Ils existe de nombreux disfonctionnements sur le marché péruvien principalement dus à la très forte concurrence.  Si la Bolivie a su juguler cette concurrence, il semble qu’il y ai un véritable emballement du marché au Pérou.  Inquiétude des acteurs que nous avons rencontrés.
  • 34.
  • 35.  Avant l'octroi : sensibilisation  Formation sur l'utilisation d'un crédit, son coût...  Mise en garde sur les utilisations à visée non productives du crédit.  Meilleure analyse du dossier du demandeur afin d'adapter au mieux le montant et le taux d'intérêt.  Pendant l'utilisation du microcrédit : suivi du bon déroulement  Formation sur la gestion de l'activité par I'IMF ou par organisme extérieur  Processus de vérification d'utilisation du crédit  Mise en place de mesures d'aide aux clients suite a un imprévu (maladie, décès, annulation de commande...) pour rééchelonner le remboursement  Pour l'obtention d'un nouveau crédit : analyse des risques et des besoins  Comment le micro-entrepreneur a-t il remboursé le crédit?  Analyse des nouveaux besoins et si nécessaire réorientation vers un autre organisme (crédit à la consommation, ONG délivrant formations spécifiques...)
  • 36.  Nécessité de rechercher des intérêts communs entre les différents acteurs (a l’exemple de la Bolivie) => Créer un socle de coopération.  Coordination entre IMFs, organismes de formation, ONG et organismes indépendants comme microjusticia.  Mise en place d'un centre de protection des consommateurs du microcrédit.  Redéfinition des objectifs de chaque type d‘IMFs et des méthodes à utiliser.
  • 37.  Introduire systématiquement des « juntas », faciliter et proposer des comptes d’épargnes…  Avantages recherchés:  Faire face aux imprévus.  Capacité à réinvestir.  Financement interne des banques, comme en Bolivie.  Amélioration du niveau de vie sur le long terme sans faire appel à trop de crédit à la consommation.
  • 38.
  • 39. Fatoumata BABA et Laurence DOMINE Association « Les Routes du Développement » 68 bis rue Jouffroy d’Abbans 75017 Paris Tel: 0618105357 (Laurence DOMINE) Tel: 0616057588 (Fatoumata BABA) Email: lesroutesdudeveloppement@hotmail.fr https://lesroutesdudeveloppementdotcom1.wordpress.com/